JARDIN SAUVAGE
UN SPECTACLE À VOIR ET
À ENTENDRE CONÇU ET INTERPRÉTÉ PAR
JEAN-LÉON PALLANDRE
& MARC PICHELIN
COMPAGNIE OUÏE/DIRE
Orientation artistique
Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin, de la Compagnie Ouie/Dire, sont deux musi-ciens singuliers, qui depuis une quinzaine d’années qu’ils se sont rencontrés, ne ces-sent de découvrir et de partager à nou-veau le miracle et le mirage de l’écoute.
Ils sont phonographistes, comme on est photographe : ils écoutent le monde avec leurs microphones. Ils s’intéressent à tout ce qui bouge, tout ce qui sonne, tout ce qui vit : le vent dans les feuilles, le chant des insectes, le son du quotidien… Ils compo-sent des phonographies qu’ensuite ils met-tent en espace pour l’auditeur. Car ils sont également phonographistes comme on est clarinettiste ou violoniste : ils jouent le son, en direct et au présent, sculptant pour l’auditeur une expérience d’écoute immé-diate et originale, un paysage sonore nou-veau, improbable et pourtant évident… Un peu comme serait un rêve… D’une étrange familiarité…
Un jardin sonore
Jardin Sauvage est le fruit d’une élabora-tion patiente qui a su se nourrir des apports incontournables des musiques du XXe siècle (musiques électroacous-tiques, musiques mixtes, formes ouvertes, improvisation, poésie sonore, compositions explorant tous les champs de la matière sonore, etc…) pour les fondre dans une proposition d’un abord très simple, mais aux ramifications éten-dues.
Dans le spectacle Jardin sauvage, les musi-ciens ne « représentent » pas le jardinier, la voix ne « raconte » pas le jardin, comme on pourrait l’attendre au théâ-tre. Il s’agit plutôt pour Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin de créer un monde sonore étonnant, coloré, piqué de mille références, de mille allusions poétiques à l’univers du jardinage.
Très attentifs et réactifs au comporte-ment des enfants dans l’instant même de la représentation, ils développent une relation musicale d’une grande compli-cité. Leur instrument est à la fois l’en-semble des haut-parleurs où se trouvent jouées leurs phonographies, et l’espace du plateau organisé et dessiné pour leur permettre les nombreuses interventions musicales de direct : arbre sonore, pot-parleur, arrosoir microphonique, enceinte nichoir, voix… Tout leur est bon pour que se dessine aux oreilles de l’enfant une expérience d’écoute intense et originale, partage direct et sans arti-fice d’un plaisir à entendre qui ne cache pas son jeu.
